| | Répertoire Enigme Papin
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Enigme chargée le 12 avril 2002 à 22h45 (après emménagement
à Rivery dans la Somme)
Enigme résolue le 31 mars 2002 à 16h grâce à Henri
(Réponse saisie via l'interface Scol le 12 avril 2002 à 22h56)
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Une fois de plus, les chasseurs ont fait appel à l'expertise d'Olivier
Magnani, professeur agrégé :
"この,
非常い奇妙な 6 本 足
の力二は
1975
年に初めて人目を (23)
ました
その後年々 32少となり,現
(38)では
愛好家が (45) し (47)
めてます. さは
この力二は 1975
年にはいくらで売
られていたでしよう"
ce qu'il nous traduit ainsi :
"Ce crabe à 6 pattes extrêmement bizarre / étrange
a croisé le regard de l'homme pour la première fois en 1975.
A partir de cette date, il s'est raréfié d'année en année ; aujourd'hui, il
est recherché par les amateurs. [litt.
"des personnes qui aiment (cette bête)].
Question : A combien était vendu ce crabe en 1975 ?"
Il ajoute que le verbe "hitome wo miru"
("voir le regard du public") est assez étrange en japonais.
Normalement, on dirait par exemple "hitome wo miru"
("attirer l'attention (des gens) sur soi", par exemple. Ici, on
comprend bien sûr qu'il s'agit de la découverte de l'animal, mais la
formulation surprend.
Le crabe est un crustacé muni normalement de cinq paires de pattes, dont la première
est modifiée en pinces puissantes. Il a aussi deux paires d'antenne.
Il utilise ses 10 pattes pour se déplacer et marche souvent de travers, sur le
côté.
Il vit sous les rochers, les algues et parfois s'enfuit dans le sable.
Une
diversité considérable
Il
y a près de 3 500 espèces de crabes, et l'on observe au sein du groupe une
grande variété de formes et de caractéristiques biologiques et écologiques.
La carapace peut être triangulaire, pointue (on parle alors de crabes
oxyrhynques). C'est le cas des araignées de mer, par exemple celles de l'espèce
Maia squinado,
de grande taille, vivant par 10
à 20 m de fond, dont les aspérités de la carapace portent divers débris
(algues, coquillages, etc.), qui leur permettent de passer inaperçues dans le
milieu environnant (phénomène de mométisme). Les autres crabes, plus massifs,
à carapace hexagonale ou quadrangulaire, sont appelés brachyrhynques. L'étrille
(Portunus
puber),
aux pattes postérieures aplaties, natatoires, et le tourteau (Cancer
pagurus), qui peut mesurer 12 cm
de long sur 20 cm de large, sont les espèces les plus consommées en Europe. Le
crabe vert, ou crabe enragé, (Carcinus
maenas) est le plus commun sur
toutes nos côtes ; il s'observe facilement dans la zone découverte par la
marée basse ; les crabes du genre Grapsus
vivent, eux, sur les côtes méditerranéennes. Le
crabe violoniste (Uca tangeri), qui fréquente les plages des pays
tropicaux, se distingue par les pinces dissymétriques du mâle, l'une énorme
et l'autre mesurant seulement de 1 à 2 cm.
D'autres
espèces ont des habitats particuliers : le crabe des moules (Pinnoteres
pisum) est une petite espèce de
quelques millimètres, qui vit à l'intérieur des coquilles de moules ; le
crabe chinois (Eriocher
sinensis)
est une espèce d'eau douce, qui a envahi les rivières d'Europe ; le crabe
terrestre (Gecarcinus
ruricola)
vit à plusieurs kilomètres à l'intérieur des terres ; le crabe-coco (Birgus
latro) vit entièrement dans les
arbres et se nourrit de la chair de la noix de coco. Quant au mélia (Melia
tesselata) de l'océan Indien et
de l'océan Pacifique, il se distingue par son comportement : il saisit en
effet des anémones de mer dans ses pinces et utilise leurs propriétés
urticantes pour paralyser ses proies.
Ce crustacé
à dix pattes (ou décapode) est réparti en 30 familles différentes. De
nombreuses espèces sont transformées industriellement en fonction de la qualité
et de la quantité de leur chair. Le crabe des neiges fait partie des espèces
qui se congèlent bien. Le crabe bleu d’Atlantique et du Golfe du Mexique
sont, quant à eux, généralement mis en conserve. Les crabes à carapace molle
sont ceux que l’on a pêché peu de temps après la dernière mue.
L’industrie alimentaire moderne a développé de nouveaux produits imitant
l’aspect et le goût du crabe (comme le surimi, par exemple), et qui ne sont
en fait rien d’autre que des mélanges de variétés de poissons moins chers
que le crabe, d’arômes ainsi que de colorants destinés à donner au produit
la couleur caractéristique du crabe.
Notre crabe ne serait-il pas dès lors une variété de King crab, appelée
aussi Hanasaki crab ?
En effet, ce crabe a 6 pattes (si l'on
considère les pinces à part) et il ne se trouve que dans la région des îles
Kouriles (donc très proche de notre lieu de départ, Tunnel Hokuriku; îles
d'ailleurs revendiquées par les Japonais) et est très apprécié des Japonais,
qui lui consacrent un "festival" dans la ville de Nemuro (Hokkaido).
KAMCHATKA
 |
Le crabe royal grandit au large
de la presqu'île dont il a pris le nom, au plus profond des eaux froides et
pures de la mer d'OKHOSTSK, où la nourriture
est riche et abondante.
Ceci explique que le crabe KAMCHATKA
est unique au monde
pour la finesse, la fermeté
et la densité de la chair. C'est d'ailleurs celui que nous trouvons en boîte
dans nos supermarchés en France.
Il atteind parfois des tailles impressionnantes et envahit même parfois
les rivages, après avoir connu une raréfaction...
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Et vous lirez ci-dessous que ce crabe
porte de nombreux noms de par le Monde dont celui de crabe des neiges (autre
thèmatique de cette chasse).
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Language / Langues
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Names / Noms 
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English / anglais |
ALASKA KING CRAB |
SNOW CRAB |
KING CRAB |
RED KING CRAB |
CRAB |
French / français |
CRABE ROYAL |
CRABE |
CRABE ROYAL DU KAMCHATKA |
Spanish / espagnol |
CANGREJO RUSO |
Japan / japon |
HANASAKI CRAB |
Scientific names / noms scientifiques |
LITHODIDAE |
Paralithodes camtschaticus |
Le chasseur Alof a trouvé que les Russes avaient émis un timbre dédié à
ce crabe qui valait 60 kopecks.
Belle idée car le cours du crabe en 1975 n'avait certainement pas dû être
stable tout au long de l'année, à la différence du prix d'émission du
timbre...
Est-ce notre réponse ?
Non car il ne fût pas émis en 1975.
Mais la piste était la bonne puisqu'à l'occasion de l'exposition
internationale de 1975 à Okinawa (île du Japon, au sud est d'Honshu, près de
Formose) dont le thème était "La mer et son
futur", les russes émirent une série de timbres sur l'un
desquels figurait ce fameux crabe à 6 pattes...
C'est le chasseur Henri qui
découvrit le premier ce timbre sur ce
site. Merci à lui.

Voici d'ailleurs ci-dessous les 2 pages de timbres émis en 1975 par l'URSS.
Vous pouvez cliquer sur les miniatures pour obtenir un agrandissement de ces
pages.
Notre timbre figure dans la 1ère page.

La valeur de ce timbre était de 16 K (16 kopek). Et c'est donc la réponse
à cette énigme. CQFD.

Ticket d'entrée à l'Exposition de 1975 à Okinawa

The Okinawa International Ocean Exposition was held in 1975 to introduce the
beauty of Okinawan seas throughout the world.
Que signifie
Okinawa ? Ecrivez-moi.
Okinawa, l'île des centenaires
L'archipel des Ryûkyû et son île principale, Okinawa, demeurent un
univers à part pour les Japonais de la "métropole", de Yamato, comme
disent les habitants de ces lointaines contrées du Sud.
L'image de ces îles renferme de multiples mythes qui se réfèrent tout à la
fois à la beauté de la mer, à la tragédie de la bataille d'Okinawa, aux
bases américaines.
Mais qui dit Okinawa dit aussi yuta (pythies
locales), musique et ... longévité ("chôju").
Il y a comme un paradoxe : de toutes les préfectures, celle d'Okinawa - la plus
pauvre, celle dont le statut était davantage proche d'une colonie
qu'autre chose - compte le plus grand nombre de centenaires en terme de taux.
Cette longévité, les Okinawais la doivent à leur environnement naturel
exceptionnel et à l'originalité d'une culture qui accorde une place de choix
aux anciens.
Mais pour combien de temps encore ?
Depuis la rétrocession d'Okinawa par les Américains, en 1972, 21.000 hectares
ont été transformés en terres arables et, travaux de remblaiement aidant, la
superficie des îles a gagné 27 millions de mètres carrés.
L'effort de "mise à niveau" (hondo nami)
de la préfecture bouleverse tout aussi bien la vie traditionnelle que
l'écosystème, bouleversement qui se lit de façon symptomatique dans la
destruction irréversible des récifs coraliens.
"Le beau bleu du ciel
Le bleu de la mer
Mais cette île a déjà la couleur triste du Japon"
chante ainsi sur son dernier disque le groupe de rock Mongol 800,
originaire d'Okinawa.
Le message est clair : le moment est venu, pour les Okinawais, de choisir entre
la poursuite du développement économique et la préservation d'un paradis sur
Terre où, malgré les vicissitudes de l'Histoire, il a fait bon vivre vieux.
Matsu Taira, qui habite Ohgimi, un village situé dans le nord-ouest de l'île
d'Okinawa, vit seule à l'âge de 94 ans. Le matin, elle travaille la terre et,
deux fois par semaine, elle livre au foyer municipal les légumes de sa
production. De retour chez elle, elle prend un bain avant de déjeuner. Elle
passe son après-midi à écouter de la musique traditionnelle à la radio ou à
discuter avec ses amis. Le soir, elle regarde la télévisions. Mme Taira a
perdu son mari il y a une vingtaine d'années. Ses deux fils vivent avec leur
famille, l'aîné dans la ville d'Okinawa, le cadet à Tokyo. Quand on lui
demande si elle a des soucis, elle répond "Aucun".
La préfecture d'Okinawa est réputée pour la longévité de ses habitants. La
proportion de centenaires dans la population est plus importante que dans toutes
les autres régions du Japon. Les maladies cardiaques et les attaques
d'apoplexie y sont moins fréquentes que dans le reste du pays, et le nombre de
cancéreux inférieur à la moyenne nationale. Parmi les localités de la
préfecture, le village d'Ohgimi est tout particulièrement connu pour la bonne
santé et la longévité de ses habitants.
Une société qui ignore l'idée de retraite
Son maire, Rinzo Teruya, explique non sans modestie :
"Notre village est pauvre. Les hommes ont
toujours travaillé comme charpentiers itinérants pendant que les femmes se
consacraient à l'éducation des enfants. C'est tout. Nous sommes étonnés
quand on nous présente comme 'le village de la longévité'".
Ohgimi est devenu célèbre il y a une quinzaine d'année après avoir fait
l'objet d'une enquête de l'Institut de gérontologie de la préfecture de
Tokyo. Pour expliquer la longévité de ses habitants, les chercheurs ont
d'abord étudié leur régime alimentaire. La cuisine est peu salée, riche en
protéines et fait un usage abondant de légumes. La plupart des Japonais
consomment trop de sel. L'île d'Okinawa et son archipel des Ryukyu sont la
seule région dont la consommation de sel par habitiant n'excède pas la
quantité recommandée par le Ministère de la Santé, du Travail et du
Bien-être : moins de 10 g par jour.
Ce régime alimentaire est aussi très différent de celui des villages du Nord
du Japon (région de Tohoku) : les habitants d'Oghimi mangent 2,5 fois plus de
viande, 1,5 fois plus de légumineuses et 3 fois plus de légumes verts.
Les personnes âgées y font aussi beaucoup d'exercice et la plupart d'entre
elles ont une activité : certaines perpétuent la technique traditionnelle du
filage, d'autres fréquentent les clubs du 3ème âge. Ces occupations les
aident à s'endormir rapidement et à avoir un sommeil profond.
La société de l'île d'Okinawa ignore l'idée de retraite. Les personnes
âgées continuent de s'occuper activement des fêtes et autres manifestations
tout au long de l'année. La vie sociale, fondée sur les liens entre les
habitants, est également très riche. La plupart des personnes âgées vivent
seules ou avec leur conjoint, mais, selon le professeur Kazuniko Taira, de
l'Université des Ryukyu, "les échanges
entre voisins sont extraordinairement ouverts et profonds".
Aujourd'hui encore, le yuimahru,
expression du dialecte local qui désigne l'esprit d'entraide, reste enraciné
dans la population.
Ce style de vie rural n'est peut-être pas adapté aux villes, où travaillent
une très grande quantité de Japonais. Même sur l'île d'Okinawa, le
changement rapide du mode de vie dans les zones urbaines fait craindre pour
l'avenir des traditions, qui sont de moins en moins transmises aux jeunes
générations. Certains jugent sans nul doute prioritaire pour ces
"villages pauvres" de s'enrichir. Néanmoins, le dynamisme des
personnes âgées d'Okinawa offre un aperçu de l'image que devrait présenter
une population vieillissante, comme la nôtre.
Se rendre utile, avoir des amis, rester actif, être attentif à ce que l'on
mange, aider ses voisins sans pour autant être importun : voilà quelques
secrets des personnes âgées et de la société d'Okinawa dont nous ferions
bien de nous inspirer (sans attendre d'avoir un âge avancé). Et ramener à
l'échelle de cette chasse au Trésor, je pense que la communauté des chasseurs
y est parvenue (du moins pour une grande partie d'entre eux).
De ce point de vue, Max Valentin doit être satisfait, lui qui répondait le 11
avril 2001 ainsi à la question d'un journaliste : "Pourquoi avoir voulu
une collaboration entre joueurs dans le monde entier ?
"J'ai voulu qu'il y ait une interactivité entre les
gens de tous les pays, qu'il s'agisse vraiment d'une chasse mondiale, et que la
création de groupes de travail internationaux soit absolument indispensable
pour arriver au bout de l'énigme.
Faire tomber les barrières, ne pas avoir peur des chocs culturels, dire qu'on
est capable de travailler avec un Japonais, un Africain, un Sud-Américain,
c'est bien joli, mais la seule façon de faire rentrer ça dans les faits, c'est
un jeu sur Internet. Avec le jeu, on voit vraiment la collaboration
internationale en action.
Je suis extrêmement anxieux de voir comment ça va marcher. Je crois que c'est
une des rares fois où on verra des équipes internationales travailler réellement
ensemble. Il n'y a que dans le monde de la recherche scientifique qu'il existe
des groupes internationaux.
On va voir si dans un jeu où il y a une grosse carotte
à la clé, l'entente va jouer, et si ils vont réussir à faire la synthèse de
toute la culture mondiale. Ca va être passionnant à suivre."
Kamtchatka - "la
capitale mondiale des ours".

Kamtchatka est la péninsule des volcans, de chaudes sources thermales,
des geysers, des rivières poissonneuses, de la forêt qui abrite un grand nombre
des ours. Les vallées des rivières qui se jettent à la
mer d'Okhotsk et à l'océan Pacifique, les chaînes de volcans qui s'allongent
toute la péninsule : un dixième de l'activité plutonienne de la Terre ! Plus
de 6 000 ours bruns gourmands de saumons - c'est le paysage du Kamtchatka.
Chasse à l'ours au Kamtchatka. Le Kamtchatka est reconnue comme "la capitale
mondiale des ours".
(Max Valentin doit aimer ces plantigrades car nous les
avons rencontrés à de nombreuses reprises depuis le début de cette chasse au
Trésor...)
Au Kamtchatka, on peut donc chasser l'ours !
La péninsule Kamtchatka est le lieu d'habitation d'un des
plus grands ours du monde dont les dimensions atteignent de 300 à 600 kg.
Ici un grand nombre de grands ours et de moutons de neige sont encore gardés.
Longue péninsule montagneuse de Russie, en Sibérie orientale, entre les mers
d'Okhotsk et de Béring; 472 000 km2;
378 000 h.
Le Kamtchatka, à 10 000 kilomètres de la France, à l’extrémité orientale
de l’immense Russie, s’étend sur 1500 kilomètres de long, jusqu’à la
latitude 64°50 N, et sur 450 kilomètres dans sa plus grande largeur.
Chef-lieu Petropavlovsk-Kamtchatski (215 000 h.).
À la surface d'un plateau basaltique se dressent 127 volcans, dont 13 en
activité (Klioutchevskaïa Sopka, 4 750 m).
Ces volcans font partie de la ceinture de feu du Pacifique et l'intensité de
l'activité volcanique y est très grande (site naturel inscrit au patrimoine
mondial de l'Unesco).
Forêts et pêcheries. Charbon, pétrole, or, uranium.

Petropavlovsk-Kamtchatski : la " ville de Pierre et Paul au
Kamtchatka", aussi connue sous le nom de Petropavlovsk, ou simplement sous
ses initiales PK. Or le prix du timbre 16 K peut précisément se
transformer en PK puisque P est la 16ème lettre de l'alphabet latin et
cyrillique ! La ville
réponse de l'énigme 38 doit être PK ! CQFD
A ne pas confondre avec la ville homonyme Petropavlovsk au Kazakhstan !
Unique véritable ville d’une péninsule où habitent environ 400 000 personnes,
Petropavlovsk est le centre administratif et culturel de Kamtchatka, une perle
nordique se dressant comme un défi aux puissances naturelles qui l’entourent.
Les deux volcans qui surplombent majestueusement la cité, les monts Avachinskaya
et Koryakskaya,
se sont manifestés depuis 1990, laissant les gens dans la peur constante
d’une éruption volcanique (autre thème de Th2001) ou d’un tremblement de terre.

Blason de la ville

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Pétropavlovsk-Kamtchatski, 194 100 hab. (agglo. 205 400), 907
km2, ville et chef-lieu de la région du Kamtchatka, au SE, sur la
rive NE du golfe (ou rade) de l’Avatcha et au pied des volcans Koriak et de
l’Avatcha (53°01’N, 158°39’E). Fondée en 1740 par Vitus Bering, lors de
sa deuxième expédition, la ville porte
le nom des deux navires qui la composaient (le Saint-Pierre et le Saint-Paul);
elle fut le lieu d’une bataille contre la marine
anglaise et française en 1854, à l’occasion de la guerre de Crimée. Puis la ville a végété en
raison du transfert des activités de commandement à Vladivostok en 1860 et de
la vente de l’Alaska en 1868: elle n’avait encore que 500 hab. en 1880, 1 700
en 1930; elle se nomma Pétropavlovski Port entre 1822 et 1924.
Les besoins stratégiques et les ambitions russes dans le Pacifique ont changé
les conditions : 35 000 hab. en 1939, 86 000 en 1959. Devenue port
militaire et port de pêche lointaine, Pétropavlovsk a été massivement
construite en immeubles de cinq étages sans grande grâce; elle a un musée
d’histoire locale. Outre les services d’une métropole qui concentre les
quatre cinquièmes de l’activité de toute la région, des établissements
universitaires et plusieurs instituts de recherche (volcans, pêche, océanographie),
elle compte des conserves de poisson, des installations frigorifiques, des
constructions navales et mécaniques; industrie du bois (4 000 sal.);
ferblanterie; centrale thermique; grosse entreprise de pêche (Akros, 54
bateaux). Aéroport à Élizovo (PKC ou PPK); base pour bombardiers. Pétropavlovsk
se double de villes et sites du VPK au Sud (Vilioutchinsk, Voulkanny, Rybatchi).
Des ambitions touristiques sont maintenant affichées, à destination des
torrents et des volcans.
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Durant la guerre froide, il y avait une base de sous-marins nucléaires à
Petropavlovsk-Kamtchatski qui doivent être aujourd'hui à l'abandon en baie de
Mourmansk, dans un cimetière de sous-marins nucléaires russes... Pauvre
planète !
A ce propos, vous souvenez vous de ce jour du 1er septembre 1983 ?
22h36 GMT, dans la nuit du 31 août
au 1er septembre 1983, le Boeing 747 HL7442, vol KAL 007 des Korean Airlines,
est abattu par des chasseurs soviétiques près de Sakhaline, après avoir dévié
de plus de 500 km de sa route normale. Ses 269 occupants sont tous tués.
Ce sont à peu près les seuls éléments sur lesquels tout le monde – ou
presque – s’accorde.
Car, pour le reste, les avis divergent, c’est le moins que l’on puisse dire.
Cet incident majeur, sans doute l’un des plus graves de la Guerre froide, a
failli faire basculer le monde dans l’apocalypse nucléaire. Près de vingt
ans après le drame, sans vouloir rallumer la polémique autour de la mort de
269 personnes, l’auteur a surtout voulu dresser un inventaire du dossier en
rappelant les diverses théories en présence et en les confrontant aux faits établis.
Ses conclusions pourront paraître surprenantes, mais dans cette triste affaire,
tout est surprenant. Lire
la suite ici pour en savoir plus...
Vous vous trouvez : |
(1) Au
Québec |
(2) En
France* |
En
Acadie |
Au
Manitoba |
(3) Au
Maroc |
(4) Au
Liban |
Nous sommes
donc à
: |
Le
décalage
horaire est de : |
Petropavlovsk-Kamtchatski |
+15 |
+9 |
+14 |
+16 |
+10 |
+8 |
(1) Même décalage pour l'Ontario et Haïti
(2) Même décalage pour le Benelux, la Suisse, l'Algérie, Monaco et les pays
francophones d'Afrique centrale
(3) Même décalage pour la Grande-Bretagne et les pays francophones d'Afrique
occidentale
(4) Même décalage pour l'Égypte

Ces 3 rochers baptisés "Les 3 Frères" surveillent l'entrée de la
baie d'Avacha dans le Pacifique Nord.
Les baies sont également un autre thème cher à Max
l'explorateur pour cette chasse...

On osera peut-être ici un rapprochement avec la découpe de l'enveloppe
déchirée de l'énigme précédente.

D'autant qu'un autre rocher baptisé La Grand-mère succède aux Trois
Frères :

Autres informations :
Le 17 juillet 1998, 80 ans exactement après leurs assassinats, la
famille Romanov fut inhumée à l'intérieur de la forteresse
Petropavlovsk à St Pétersbourg. Voir une courte histoire sur Nicholas
II & Anastasia
Voici les coordonnées géographiques de la ville de
Petropavlovsk-Kamtchatski :
La réponse est :
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